octobre 2012
La résistible ascension d'Arturo Uid’après Bertolt Brecht
Mise en scène et scénographie : Gianni Schneider Avec : Roland Vouilloz, Christine Vouilloz, Anne Vouilloz, Anne-Catherine Savoy, Vincent Ozanon, Edmond Vullioud, Jean-Paul Favre, Jean-Pierre Gos, Jean Aloïs Belbachir, Baptiste Gilliéron, Blaise Granget, Thibaut Evrard, Richard Vogelsberger, Arthur Besson (musique) Traduction : Hélène Mauler, René Zahnd Dramaturgie : Magali Tosato Dramaturgie de production : André Steiger Recherche historique : Moritz Riesewieck, Olivier Zuchuat Assistant à la mise en scène : Laurent Gachoud Décor : Michel Beuchat, Simira Raebsamen Vidéo : Sébastien Dupouey Création musique : Arthur Besson Ambiance sonore : Dario Galizia Costumes : Anna Van Brée, Olivier Falconnier Maquillage et perruques : Sonia Geneux Coiffure : Antonio Miele Construction décor : Ateliers du Théâtre Vidy-Lausanne, Thomas Beimowski Accessoires : Mathieu Dorsaz Création lumière : Christophe Kehrli Site Web de la Cie : Mark Pralsky Coach physique : Tiziana Mattiussi Stagiaire : Agathe Hauser Production déléguée : Théâtre Vidy-Lausanne Coproduction : Compagnie Gianni Schneider Avec le soutien de :Etat de Vaud, Ville de Lausanne, Loterie Romande, Pro Helvetia, Corodis, Fondation Leenaards, Fondation Sandoz, Ernst Göhner Stiftung, SIS (Société des interprètes), Migros Vaud Gianni Schneider nous propose une mise en scène de la fameuse pièce La résistible ascension d’Arturo Ui, écrite en 1941 par Bertolt Brecht alors en exil. Arturo Ui et ses lieutenants Roma, Giri et Givola profitent de la corruption ambiante pour prendre la tête du puissant trust du chou-fleur. Petit à petit ce réseau mafieux tisse sa toile dans Chicago et s’apprête à investir la ville voisine de Cicero. Caustique... mais le rire provoqué par cette pièce se teinte de jaune lorsque nous vient l’idée de remplacer « Arturo Ui » par « Adolf Hitler ». Parabole sur la prise de pouvoir du dictateur, qui prend pour l’occasion les traits d’un gangster, ce texte nous rappelle que le rire permet la distanciation et, par là, la lutte et l’engagement. L’ascension est « résistible » car le fascisme sous toutes ses formes ne doit pas être une fatalité. La pièce est toujours actuelle car, polymorphe, le mécanisme de la domination par la force reste insaisissable... |
|
extraitcaméras :
Eugène Dyson Elene Naveriani Terry Shreyer montage : Eugène Dyson représentation du 9 octobre 2012 au Théâtre Vidy-Lausanne |
|
captationcaméras :
Eugène Dyson Elene Naveriani Terry Shreyer montage : Eugène Dyson représentation du 9 octobre 2012 au Théâtre Vidy-Lausanne |